×
Nouveau critère de vos listes "Lien direct" (05 Avr 2017)
Le site KeLove permet de créer des liens directs entre membres de la communauté, pour retrouver facilement vos chouchous.
Je viens d'ajouter un critère "groupe local KeLove", pour faciliter le lancement d'invitations.
×
A propos d'asexualité. questions / réponses, recherche de témoignage, témoignage. Attention, cette rubrique est en MODE PUBLIC. Plus d'intimité sur le forum privé: soumis à conditions et validation de vos comptes comme KeLover Actif
Curseur du référentiel sexuel : autre temps, autres moeurs ?
il y a 4 ans 6 mois #15688
par NekoMimi
Curseur du référentiel sexuel : autre temps, autres moeurs ? a été créé par NekoMimi
Bonsoir à tous, 
Bien que nécessaire à la préservation de l'espèce, nous le savons (surtout ici) le sexe n'est pas un besoin vital pour l'individu à l'instar de la nourriture, l'hydratation, le sommeil... en ce sens qu'un être vivant ne va pas mourir s'il est privé (volontairement ou pas) de relations sexuelles pendant un certain temps.
La particularité humaine due en grande partie à son évolution au fil de millénaires est telle que nous ne sommes pas seulement des êtres de nature mais également de culture… Ainsi, notre environnement naturel mais aussi notre milieu social et sociétal jouent un rôle majeur dans le façonnement de notre personnalité, voire notre sexualité. Cette sexualité si intime et pourtant qui régit nombre de nos rapports sociaux et culturels.
Pendant des siècles, l’autoritarisme religieux voire le totalitarisme politique a exercé une pression contrainte sur l’expression et l’activité sexuelles. Le sujet était tabou, censuré, canalisé, opprimé,… et dans le cadre strictement privé à l’abri des regards… favorisant les vertus d’abstinence et sobriété en la matière. Aujourd’hui, dans notre société contemporaine, nous tombons dans l’excès inverse. Tout est hypersexualisé… Qui ne copule pas ou très peu est vu de travers… Pour les magazines de la santé, ne pas copuler doit être soigné et la fréquence est même considérée comme inversement proportionnelle au risque d’avoir un cancer! Les injonctions sont légions à tel point que la tyrannie du sexe devient un véritable passe-temps qui occulte nombre de passions et d’activités utiles à nos congénères… Et ça copule au travail, en vacances avec d’autres partenaires, dans la littérature, dans les médias, au cinéma, ... à tous les âges (très tôt et très tard)...etc… Pas un seul domaine n'y échappe...Encore heureux que viols (qui sont en nette augmentation depuis la libération sexuelle de 1968) et pédophilie soient réprimées (et encore, pas trop sévèrement)...
Le curseur de l’échelle référentielle de la sexualité n’est ainsi pas le même hier et aujourd’hui. L’hypersexualité est devenue la norme dominante alors qu'elle était considérée comme déviée jadis, les hypo-S et les A se trouvant ainsi bien plus ostracisés aujourd'hui qu'hier (merci pour la création de ce site !)… A se demander si l'hypersexualité a encore une définition de nos jours…
Qu’en pensez-vous ? Vos avis et idées sont les bienvenues pour en discuter dans le respect de chacun…
Bien que nécessaire à la préservation de l'espèce, nous le savons (surtout ici) le sexe n'est pas un besoin vital pour l'individu à l'instar de la nourriture, l'hydratation, le sommeil... en ce sens qu'un être vivant ne va pas mourir s'il est privé (volontairement ou pas) de relations sexuelles pendant un certain temps.
La particularité humaine due en grande partie à son évolution au fil de millénaires est telle que nous ne sommes pas seulement des êtres de nature mais également de culture… Ainsi, notre environnement naturel mais aussi notre milieu social et sociétal jouent un rôle majeur dans le façonnement de notre personnalité, voire notre sexualité. Cette sexualité si intime et pourtant qui régit nombre de nos rapports sociaux et culturels.
Pendant des siècles, l’autoritarisme religieux voire le totalitarisme politique a exercé une pression contrainte sur l’expression et l’activité sexuelles. Le sujet était tabou, censuré, canalisé, opprimé,… et dans le cadre strictement privé à l’abri des regards… favorisant les vertus d’abstinence et sobriété en la matière. Aujourd’hui, dans notre société contemporaine, nous tombons dans l’excès inverse. Tout est hypersexualisé… Qui ne copule pas ou très peu est vu de travers… Pour les magazines de la santé, ne pas copuler doit être soigné et la fréquence est même considérée comme inversement proportionnelle au risque d’avoir un cancer! Les injonctions sont légions à tel point que la tyrannie du sexe devient un véritable passe-temps qui occulte nombre de passions et d’activités utiles à nos congénères… Et ça copule au travail, en vacances avec d’autres partenaires, dans la littérature, dans les médias, au cinéma, ... à tous les âges (très tôt et très tard)...etc… Pas un seul domaine n'y échappe...Encore heureux que viols (qui sont en nette augmentation depuis la libération sexuelle de 1968) et pédophilie soient réprimées (et encore, pas trop sévèrement)...
Le curseur de l’échelle référentielle de la sexualité n’est ainsi pas le même hier et aujourd’hui. L’hypersexualité est devenue la norme dominante alors qu'elle était considérée comme déviée jadis, les hypo-S et les A se trouvant ainsi bien plus ostracisés aujourd'hui qu'hier (merci pour la création de ce site !)… A se demander si l'hypersexualité a encore une définition de nos jours…
Qu’en pensez-vous ? Vos avis et idées sont les bienvenues pour en discuter dans le respect de chacun…
Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.
