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La planète des singes: l'affrontement
il y a 9 ans 8 mois - il y a 9 ans 8 mois #2914
par la redac
Je suis donc je KeLove (arf arf...)
La planète des singes: l'affrontement a été créé par la redac
Hello TLM
J'ai vu le dernier volet de la planète des singes. Celui qui n'aurait pas été écrit dans la saga originelle, le Roman SF de 63 écrit par un français s'iou plaît, un avignonnais: Pierre Boulle (P't...g, cong, un voisin de Provence).
Bon ben que dire....
Alors:
Point de vue 3D, remarquable de ce point de vue. Je ne sais pas comment ils ont trafiqué les singes. Pour moi, je pense que c'est intégralement modélisé, pas de masques ni déguisement. Sauf peut-être le gros plan de la fin sur les yeux de César: trop humains avec des détails sur le sang dans le blanc des yeux, les chairs de l'intérieur de l'oeil et les iris, qui ne peuvent appartenir qu'à de vrais yeux humains.
Y a trop de détails d'expression et d'effets sur les pelages (vent etc.) qui sont à mon avis impossibles sans 3D.
Va falloir fouiner sur le net pour le making-off.
Les singes sont intelligemment abordés: pas à la façon des autres films. Ici, les singes parlent surtout par gestes et bruits. Et télépathie sans doute: vraiment trop de peu de mimiques et grognements quand on lit le sous-titre en humain, de ce qu'ils se disent.
Notez que ça s'appuie sur les très nombreuses expériences faites pour apprendre à parler aux singes .
Le scénario n'est malheureusement pas à la hauteur de tout le travail de modélisation et décors.
S'il était très intéressant de boucher la dent creuse du roman originel, en revanche, l'histoire est très, très, très basique/ Méchant/gentil/dans les 2 camps.
Cousue de fil blanc, elle laisse de graaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaands moments où on attend qu'il se passe un peu quelque chose. Je sais pas moi, action, émotion, ethnologie, débat sur les méchants humains qui jouent à n'importe quoi avec les virus (Ebola né en 1976? HIV "découvert" en 80?...).
Ecrit en 1963, le roman frise la divination sur cette question. Rappelle un certain Jules Verne...
Côté singe, les violons avec maman singe femme de César qui, malade et à l'article de la mort, ressuscite en 1 jour grâce aux médicaments miracles de madame la héroïne du héros humain... Je sais bien qu'on teste nos médicaments sur les singes, mais ça reste peu crédible que ça les retape aussi vite
Côté action, z'ont un peu grossièrement pompé la scène incroyable de James Bond (celui avec Daniel Craig) où 007 se bat avec un autre espion, accroché à des chaînes pendu dans le vide pendant que tout s'écroule.
Ce serait mieux passé si le scénario était mieux rempli, et que ça fasse plus hommage à une scène culte, que vil pompage, sans ajout d'éléments créatifs.
Pour la petite histoire, Pierre Boulle est aussi auteur du pont de la Rivière Kwaï.
Lire cet intéressant article du L'Atlantico sur la Planète des Singes , l'auteur, et les "adaptations hollywoodienne de ses romans.
J'ai vu le dernier volet de la planète des singes. Celui qui n'aurait pas été écrit dans la saga originelle, le Roman SF de 63 écrit par un français s'iou plaît, un avignonnais: Pierre Boulle (P't...g, cong, un voisin de Provence).
Bon ben que dire....
Alors:
- à voir
- si vous aimez les effets spéciaux et la 3D
- que sur grand écran (perdra vraiment trop sur petit)
- scénario décevant
- optique "intelligente" des singes
Point de vue 3D, remarquable de ce point de vue. Je ne sais pas comment ils ont trafiqué les singes. Pour moi, je pense que c'est intégralement modélisé, pas de masques ni déguisement. Sauf peut-être le gros plan de la fin sur les yeux de César: trop humains avec des détails sur le sang dans le blanc des yeux, les chairs de l'intérieur de l'oeil et les iris, qui ne peuvent appartenir qu'à de vrais yeux humains.
Y a trop de détails d'expression et d'effets sur les pelages (vent etc.) qui sont à mon avis impossibles sans 3D.
Va falloir fouiner sur le net pour le making-off.
Les singes sont intelligemment abordés: pas à la façon des autres films. Ici, les singes parlent surtout par gestes et bruits. Et télépathie sans doute: vraiment trop de peu de mimiques et grognements quand on lit le sous-titre en humain, de ce qu'ils se disent.
Notez que ça s'appuie sur les très nombreuses expériences faites pour apprendre à parler aux singes .
Le scénario n'est malheureusement pas à la hauteur de tout le travail de modélisation et décors.
S'il était très intéressant de boucher la dent creuse du roman originel, en revanche, l'histoire est très, très, très basique/ Méchant/gentil/dans les 2 camps.
Cousue de fil blanc, elle laisse de graaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaands moments où on attend qu'il se passe un peu quelque chose. Je sais pas moi, action, émotion, ethnologie, débat sur les méchants humains qui jouent à n'importe quoi avec les virus (Ebola né en 1976? HIV "découvert" en 80?...).
Ecrit en 1963, le roman frise la divination sur cette question. Rappelle un certain Jules Verne...
Côté singe, les violons avec maman singe femme de César qui, malade et à l'article de la mort, ressuscite en 1 jour grâce aux médicaments miracles de madame la héroïne du héros humain... Je sais bien qu'on teste nos médicaments sur les singes, mais ça reste peu crédible que ça les retape aussi vite
Côté action, z'ont un peu grossièrement pompé la scène incroyable de James Bond (celui avec Daniel Craig) où 007 se bat avec un autre espion, accroché à des chaînes pendu dans le vide pendant que tout s'écroule.
Ce serait mieux passé si le scénario était mieux rempli, et que ça fasse plus hommage à une scène culte, que vil pompage, sans ajout d'éléments créatifs.
Pour la petite histoire, Pierre Boulle est aussi auteur du pont de la Rivière Kwaï.
Lire cet intéressant article du L'Atlantico sur la Planète des Singes , l'auteur, et les "adaptations hollywoodienne de ses romans.
Je suis donc je KeLove (arf arf...)
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