L'asexualité, on en parle de plus en plus. C'est heureux. Mais pas toujours dans une démarche de compréhension ou d'explication. Voici un article qui se targue d'en finir avec l'asexualité. Et qui perçoit l'asexualité comme un danger. Un danger pour qui? Les 400 culs (c'est le titre du blog), et son auteure Agnès Girard, s'appuient sur les 'arguments' du sexologue (encore un) du Dr Jacques Waynberg: asexualité, anorexie, anormalité, cancres du sexe, maladie, pathologie...

Le vocabulaire employé par le sexologue a tout de celui d'un scientifique de l'humain... qui refuse de voir l'humain. La violence verbale et conceptuelle des deux auteurs est étonnante, de la part de personnes qui se disent aussi épanouies et abouties grâce à la sexualité.

Quand on a atteint l'épanouissement individuel, a-t-on besoin de tant de violence pour l'affirmer? A-t-on besoin de crier au feu et au danger pour sa vérité, quand une autre se propose?

Cette attitude n'est pas sans rappeler les positions extrémistes qui ont conduit à pas moins que la St-Barthélémy: massacre des protestants qui représentaient la non-voie de la spiritualité et de la foi, aux yeux des catholiques. Si le Dieu et la foi des  catholiques est si véritable et si puissante, quel besoin de tuer sauvagement les protestants? Je parle de la St-Barthélémy, mais il y a bien plus proche, dans le temps, et dans l'espace. L'actualité ne manque pas d'exemples.

Ici, le massacre ne se fait pas au fil de l'épée, heureusement. Mais les mots et la pensée sont largement aussi tranchants.

Je vous invite à la lecture de la page En finir avec l'asexualité des 400 culs, puis d'en discuter ici, ou sur le forum.

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